Association Belge de la Santé
physique, mentale et sociale

Documentation

L’approche d’AB-santé consiste à promouvoir la médecine préventive, intégrative et globale. Vous trouverez, en bas de cette page web, une liste d’articles dont nous recommandons la lecture et qui mettent en lumière l’importance de cette triple approche.

La médecine préventive n’est, selon nous, pas suffisamment développée dans la plupart des pays occidentaux et notamment en Belgique. La plupart des pathologies dont souffrent les plus de 50 ans sont des maladies chroniques de longues durées telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies auto-immunes, le diabète de type II, la dépression…

Dans de nombreux cas, ces maladies auraient pu être évitées, retardées ou développées de manière moins sévères, grâce à une meilleure hygiène de vie. La plupart des maladies chroniques sont d’origine multifactorielles et liées notamment à l’alimentation, aux carences en nutriments essentiels, à un manque de formation à la gestion du stress et au manque d’activité physique notamment. Nous pensons qu’un travail d’information plus approfondi et un accompagnement plus efficace pourraient être réalisés par des médecins et d’autres praticiens de santé.

Pour faire face à des infections virales, bactériennes ou fongiques, l’approche préventive est également importante et mérite d’être davantage mise en lumière. Certains vaccins peuvent préparer l’organisme avec une très bonne efficacité et très peu de risques d’effets secondaires (le vaccin Tétanos par exemple qui protège durablement). Pour d’autres vaccins, la balance bénéfices / risques dépend de la situation de chaque patient et devrait faire l’objet d’un colloque singulier entre le patient et son médecin. L’approche préventive face aux infections relève également d’informations plus importantes qu’actuellement, notamment en matière de lutte contre les carences en nutriments essentiels, comme la vitamine D, dont de nombreux belges manquent surtout pendant la saison hivernale.

La médecine intégrative fait également partie de nos préoccupations majeures. Elle consiste à promouvoir la complémentarité entre les médecines allopathiques et les traitements naturels, ainsi que les conseils d’hygiène de vie. Si les médicaments classiques (anti-dépresseurs, corticoïdes, antibiotiques…), ainsi que la chirurgie et la chimiothérapie sont efficaces dans de nombreux cas, les patients n’ont rien à perdre à aborder également les possibilités d’améliorer leur alimentation, leur capacité à gérer le stress et les émotions, la qualité de leur sommeil et à adopter une activité physique adaptée à leur situation. Nous pensons que les patients et leurs médecins pourraient être davantage informés, conseillés et accompagnés dans le sens de cette complémentarité.

Les vertus de certaines plantes et les propriétés de certains aliments (que le Docteur David Servan Schreiber appelait « alicaments » susceptibles de freiner le développement de certains cancers) ne sont toujours pas démontrées (faute de budgets) par de coûteuses études en double-aveugle selon les standards de l’EBM (Evidence Based Medecine). Il n’en demeure pas moins que de nombreuses études cliniques sérieuses tendent à mettre en lumière une probable utilité de certains traitements naturels (non toxiques), en complément des méthodes conventionnelles telles que la chimiothérapie. Le jeûne intermittent (16h/24 par exemple) et les jeûnes de courtes durées nous semblent également des méthodes de détoxication de l’organisme qui mériteraient d’être davantage étudiées, sans nourrir l’espoir qu’elles ne remplacent la moindre thérapie conventionnelle mise au point par l’industrie pharmaceutique, naturellement. Quant au jeûne de longue durée (15 jours et plus) ou la Cure de Breuss, ils n’ont pas fait l’objet de coûteuses études sous surveillance des laboratoires et de leurs collaborateurs. L’hypothèse selon laquelle l’une ou l’autre de ces méthodes permettraient à notre organisme de ronger prioritairement nos tumeurs (par autophagie naturelle sélective spontanément orientée vers les tissus les moins utiles au bon fonctionnement du corps) n’a pas été démontrée par des études statistiques. Des cas de guérison isolés ne constituent pas des preuves scientifiques suffisantes. Sans suivi médical (tension artérielle, taux de leucocytes, etc.) et sans information et préparation adéquates, ces méthodes ne sont pas dénuées de risques, tels que l’anxiété, des maux de têtes, une obstruction intestinale (un bouchon), une aggravation de carences en vitamines et minéraux…, d’autant plus chez les personnes peu habituées à jeûner et/ou prédisposées à la constipation et/ou très âgées, affaiblies, amaigries et/ou dénutries. Nous n’oserions pas vous les recommander…

La médecine globale (parfois appelée holistique) consiste à appréhender le patient comme un tout, tant sur le plan physique, qu’émotionnel et social. De nombreuses études ont mis en lumière l’importance de ne pas cloisonner le patient dans une seule dimension ou en ne se focalisant que sur un seul organe. Des formations plus pointues des médecins généralistes (éventuellement aidés par des logiciels d’hypothèses de diagnostic global), ainsi qu’une meilleure information des patients, devraient permettre un dialogue plus approfondi avec les divers médecins spécialistes afin de chercher (le plus précocement possible dans la prise en charge) l’ensemble des causes, facteurs aggravants et conséquences d’une pathologie donnée, d’autant plus lorsque cette pathologie est potentiellement invalidante ou mortelle.

Les nombreuses interactions entre les organes, enzymes, neurotransmetteurs et hormones rendent nécessaire des analyses et observations plus poussées afin de mieux prendre en charge les maladies chroniques. Des études ont notamment mis en lumière les liens entre l’équilibre de la flore et intestinale et certaines pathologies articulaires ou certaines dépressions. Garder l’esprit ouvert aux liens de cause à effet, par une approche observationnelle globale, nous semble particulièrement souhaitable pour améliorer la prise en charge des maladies chroniques.

Dans cette optique, nous recommandons la lecture des articles repris dans la liste ci-dessous.

Rôle de la prévention :

Ali N. Role of vitamin D in preventing of COVID-19 infection, progression and severity. J Infect Public Health. 2020 Oct;13(10):1373-1380. doi: 10.1016/j.jiph.2020.06.021. Epub 2020 Jun 20. PMID: 32605780; PMCID: PMC7305922.

DOI: 10.1016/j.jiph.2020.06.021

Mercola J, Grant WB, Wagner CL. Evidence Regarding Vitamin D and Risk of COVID-19 and Its Severity. Nutrients. 2020 Oct 31;12(11):3361. doi: 10.3390/nu12113361. PMID: 33142828; PMCID: PMC7692080.

DOI: 10.3390/nu12113361

Gibbons JB, Norton EC, McCullough JS, Meltzer DO, Lavigne J, Fiedler VC, Gibbons RD. Association between vitamin D supplementation and COVID-19 infection and mortality. Sci Rep. 2022 Nov 12;12(1):19397. doi: 10.1038/s41598-022-24053-4. PMID: 36371591; PMCID: PMC9653496.

DOI: 10.1038/s41598-022-24053-4

Importance de l’approche intégrative en médecine :

Maizes V, Rakel D, Niemiec C. Integrative medicine and patient-centered care. Explore (NY). 2009 Sep-Oct;5(5):277-89. doi: 10.1016/j.explore.2009.06.008. PMID: 19733814.

DOI: 10.1016/j.explore.2009.06.008

Deng G. Integrative Medicine Therapies for Pain Management in Cancer Patients. Cancer J. 2019 Sep/Oct;25(5):343-348. doi: 10.1097/PPO.0000000000000399. PMID: 31567462; PMCID: PMC6777858.

DOI: 10.1097/PPO.0000000000000399

Dossett ML, Cohen EM, Cohen J. Integrative Medicine for Gastrointestinal Disease. Prim Care. 2017 Jun;44(2):265-280. doi: 10.1016/j.pop.2017.02.002. PMID: 28501229; PMCID: PMC5605819.

DOI: 10.1016/j.pop.2017.02.002

McClafferty H. Pediatric Integrative Medicine. Pediatr Ann. 2019 Jun 1;48(6):e215. doi: 10.3928/19382359-20190515-03. PMID: 31185110.

DOI: 10.3928/19382359-20190515-03

Estores IM, Ackerman P. Integrative Medicine in Long COVID. Phys Med Rehabil Clin N Am. 2023 Aug;34(3):677-688. doi: 10.1016/j.pmr.2023.03.006. Epub 2023 May 11. PMID: 37419539.

DOI: 10.1016/j.pmr.2023.03.006

Teut M, Ortiz M. Integrative Medicine and Ageing. Complement Med Res. 2021;28(5):383-386. English. doi: 10.1159/000519159. Epub 2021 Sep 3. PMID: 34482303.

DOI: 10.1159/000519159

Wells RE, Beuthin J, Granetzke L. Complementary and Integrative Medicine for Episodic Migraine: an Update of Evidence from the Last 3 Years. Curr Pain Headache Rep. 2019 Feb 21;23(2):10. doi: 10.1007/s11916-019-0750-8. PMID: 30790138; PMCID: PMC6559232.

DOI: 10.1007/s11916-019-0750-8

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